Section 1 OCOM M230.01 – DISCUTER DES AÉRONEFS PILOTÉS PENDANT LES PREMIÈRE ET SECONDE GUERRES MONDIALES

CADETS DE L'AVIATION ROYALE DU CANADA
NIVEAU DE QUALIFICATION DEUX
GUIDE PÉDAGOGIQUE
 
SECTION 1
OCOM M230.01 – DISCUTER DES AÉRONEFS PILOTÉS PENDANT LES PREMIÈRE ET SECONDE GUERRES MONDIALES
Durée totale :
30 min
PRÉPARATION
INSTRUCTIONS PRÉALABLES À LA LEÇON

Les ressources nécessaires à l’enseignement de cette leçon sont énumérées dans la description de leçon qui se trouve dans l’A-CR-CCP-802/PG-002, chapitre 4. Les utilisations particulières de ces ressources sont indiquées tout au long du guide pédagogique, notamment au PE pour lequel elles sont requises.

Réviser le contenu de la leçon pour se familiariser avec la matière avant d’enseigner la leçon.

Créer des transparents de présentation ou des documents de cours de toutes les figures de l’annexe A.

DEVOIR PRÉALABLE À LA LEÇON

S.O.

APPROCHE

L’exposé interactif a été choisi pour cette leçon, pour présenter les renseignements généraux aux cadets et stimuler leur intérêt à l’égard des aéronefs pilotés pendant les Première et Seconde Guerres mondiales.

INTRODUCTION
RÉVISION

S.O.

OBJECTIFS

À la fin de la présente leçon, le cadet doit être en mesure de discuter des aéronefs pilotés pendant les Première et Seconde Guerres mondiales, la bataille de l’Atlantique et la bataille d’Angleterre.

IMPORTANCE

Il est important que les cadets connaissent les aéronefs pilotés pendant les Première et Seconde Guerres mondiales afin qu’ils puissent mieux comprendre le rôle du Canada pendant ces conflits et comprendre la signification des défilés utilisés pour commémorer les hommes et les femmes tombés au combat et qui ont donné leurs vies pendant ces conflits.

Point d’enseignement 1
Discuter des aéronefs pilotés pendant la Première Guerre mondiale
Durée : 5 min
Méthode : Exposé interactif
AÉRONEFS PILOTÉS PENDANT LA PREMIÈRE GUERRE MONDIALE

Triplan Sopwith

Le Triplan Sopwith était un chasseur triplan monoplace utilisé par les Anglais pendant la Première Guerre mondiale.

On l’a surnommé Tripe ou Tripehound.

Le Triplan était une tentative réussie de construire un chasseur très manœuvrable et qui offrirait au pilote une excellente visibilité.

Même s’il a servi moins d’un an en première ligne, le Triplan a eu un succès tel qu’il a inspiré plusieurs versions allemandes.

Équipée de Triplans, la section canadienne B Flight, de la 10e Escadrille (navale) avait abattu 87 aéronefs ennemis entre les mois de mai et juillet 1917.

Appelés le Black Flight à cause de leurs inscriptions peintes en noir, Les aéronefs du B Flight portaient les noms suivants : Black Maria, Black Sheep, Black Prince, Black Roger et Black Death.

Présenter le transparent ou distribuer aux cadets les documents de cours qui se trouvent à la figure A-1.

Chasseur Bristol F.2B « Brisfit »

Le Bristol Fighter (B.F.) versatile était un biplan à deux places, manœuvrable et lourdement armé.

Il était l’un des chasseurs qui a remporté le plus de succès pendant la guerre, malgré des débuts peu concluants pendant le mois d’« avril sanglant » lorsqu’il a été introduit au front de l’Ouest par des pilotes inexpérimentés et des observateurs de l’escadron 48.

Les concepteurs croyaient, à tort, que la structure de l’aéronef était faible et les pilotes ont reçu l’ordre d’éviter des manœuvres violentes pendant le combat.

Six pilotes du chasseur B.F. 2B ont respecté ce conseil lorsqu’ils ont rencontré Manfred von Richthofen (le baron rouge) et son escadrille de cinq Albatros D.III près de Douai (Nord de la France). Pendant le combat qui a duré presque 30 minutes, quatre Bristol Fighters ont été abattus.

Présenter le transparent ou distribuer aux cadets les documents de cours qui se trouvent à la figure A-2.

CONFIRMATION DU POINT D’ENSEIGNEMENT 1
QUESTIONS
Q1.

Quel type d’aéronef était le triplan Sopwith?

Q2.

Quels étaient les noms des aéronefs du Black Flight?

Q3.

Quel aéronef était le chasseur qui a remporté le plus de succès pendant la guerre?

RÉPONSES ANTICIPÉES
R1.

Le triplan Sopwith était un chasseur triplan monoplace utilisé par les Anglais pendant la Première Guerre mondiale.

R2.

Black Maria, Black Sheep, Black Prince, Black Roger et Black Death.

R3.

Le Bristol F. 2B était le chasseur qui a remporté le plus de succès pendant la guerre.

Point d’enseignement 2
Discuter de l’importance de la bataille de l’Atlantique
Durée : 5 min
Méthode : Exposé interactif
DURÉE DE LA BATAILLE

La bataille de l’Atlantique a commencé le premier jour de la guerre en Europe, le 1er septembre 1939 et s’est poursuivie jusqu’au 8 mai 1945.

C’était la campagne la plus longue de la Seconde Guerre mondiale, extrêmement sanglante, et l’unique bataille dont dépendait toute l’issue de la guerre.

C’est uniquement grâce aux ressources massives que l’Amérique du Nord a fournies à la Grande-Bretagne et à l’Europe que les alliés ont pu battre l’Allemagne nazie d’Hitler, la plus puissante nation de l’axe de nations.

Pendant six longues années, la Marine canadienne a été l’un des principaux acteurs de la « bataille de l’Atlantique ».

À son entrée en guerre, la Marine royale du Canada comptait 13 navires et 3000 hommes, à la fin de la bataille de l’Atlantique, elle comptait 373 navires de guerre et plus de 90 000 hommes.

Créer un pont entre l’Amérique du Nord et l’Europe était la clé de l’approvisionnement stratégique. Pour transporter autant d’hommes et de biens que possible, il était nécessaire d’organiser et de contrôler les mouvements des navires et de les protéger contre les attaques de l’ennemi. Par conséquent, on a formé des convois pour réguler les mouvements des navires et fournir des escortes plus efficaces par air et par mer.

C’est grâce au maintien de la voie maritime de l’Atlantique, en protégeant les convois, que les marins et les pilotes canadiens ont joué un rôle vital.

L’Aviation royale du Canada (ARC) effectuait des vols de patrouille à partir de Terre-Neuve dès 1939, et le premier escadron de patrouille maritime était stationné à Gander à compter de 1940. Il fournissait un appui aérien à la Force d’escorte de Terre-Neuve. Dans la région de l’Atlantique Est, les convois étaient protégés par le commandement côtier de la Royal Air Force (RAF), auquel étaient rattachés des escadrons de l’ARC. Par conséquent, grâce aux vols effectués des deux côtés de l’Atlantique et de l’Islande, des aéronefs patrouillaient la voie maritime au complet, à l’exception d’un tronçon d’environ 483 km au milieu de l’océan.

De plus en plus de marins canadiens traversaient l’Atlantique pour engager la bataille plus près de l’ennemi. À leur retour dans les eaux territoriales anglaises, les hommes de la Marine et de la Force aérienne du Canada avaient démontré les avantages de leur formation et de leur expérience.

FORCES ALLIÉES ET POUVOIRS DE L’AXE

La bataille de l’Atlantique était un conflit entre les pouvoirs alliés et ceux de l’axe (surtout la Grande-Bretagne et l’Allemagne) pour le contrôle des voies maritimes entre les Amériques, l’Europe et l’Afrique.

Dès le début des hostilités, la Grande-Bretagne était confrontée à une deuxième menace pour assurer sa survie. Cette menace venait de la mer, puisque l’Allemagne était déterminée à laisser mourir de faim les habitants de la Grande-Bretagne, en détruisant les communications maritimes et en leur coupant l’approvisionnement provenant d’outre-mer.

Les Allemands ont pris le contrôle de toute la côte de l’Europe, entre Narvik en Norvège et les Pyrénées en France et en Espagne. Ils ont pris le contrôle de tous les ports et aérodromes de l’Europe de l’Ouest et avaient pour but de couper les vivres à la Grande-Bretagne.

Pendant les six années qu’a duré la bataille de l’Atlantique, les pouvoirs de l’axe ont perdu plus de 700 sous-marins et 32 000 marins, tandis que les alliés ont perdu plus de 3000 navires et 40 000 marins. La vaste majorité des pertes des alliés étaient des navires marchands et les marins et passagers civils qui voyageaient à leur bord.

CONFIRMATION DU POINT D’ENSEIGNEMENT 2
QUESTIONS
Q1.

Quelles sont les dates de la bataille de l’Atlantique?

Q2.

Qui et qui se livraient bataille?

Q3.

Combien de navires et de personnes ont péri pendant la bataille?

RÉPONSES ANTICIPÉES
R1.

La bataille de l’Atlantique a commencé le premier jour de la guerre en Europe, le 1er septembre 1939 et s’est poursuivie jusqu’au 8 mai 1945.

R2.

La bataille de l’Atlantique était un conflit entre les pouvoirs alliés et de l’axe (surtout la Grande-Bretagne et l’Allemagne) pour le contrôle des voies maritimes entre les Amériques, l’Europe et l’Afrique.

R3.

Pendant les six années qu’a duré la bataille de l’Atlantique, les pouvoirs de l’axe ont perdu plus de 700 sous-marins et 32 000 marins, tandis que les alliés ont perdu plus de 3000 navires et 40 000 marins. La vaste majorité des pertes des alliés étaient des navires marchands et les marins et passagers civils qui voyageaient à leur bord.

Point d’enseignement 3
Discuter des aéronefs pilotés pendant la bataille de l’Atlantique
Durée : 5 min
Méthode : Exposé interactif
AÉRONEFS PILOTÉS

Bombardiers B-24 Liberator

Le B-24 Liberator était un bombardier long-courrier et un aéronef de reconnaissance de dix places.

Le B-24 Liberator est un héros méconnu de l’effort de guerre des alliés. En fait, il a été produit en plus grand nombre que n’importe quel autre aéronef américain pendant la Seconde Guerre mondiale.

Le B-24 Liberator, de la Consolidated Aircraft Corporation, a effectué son premier vol le 29 décembre 1939, soit plus de quatre ans après le réputé et populaire Boeing B-17 Flying Fortress. Son rayon d’action et ses capacités de charge utile étaient améliorés par rapport à ceux du Fortress.

Le Liberator est surtout connu pour les raids long-courrier effectués sur les champs de pétrole de Ploesti, en Roumanie, en 1942 et 1943, et pour son efficacité comme chasseur de sous-marins.

Même s’il a joué un rôle essentiel dans les batailles en Europe et dans le Pacifique, les capacités long-courrier du B-24 étaient surtout efficaces dans les vastes eaux du Pacifique, où il a excellé comme bombardier, plateforme de reconnaissance et transport d’approvisionnement.

Présenter le transparent ou distribuer aux cadets les documents de cours qui se trouvent à la figure A-3.

Chasseur bombardier Curtiss Kittyhawk Mk.1

Le Curtiss Kittyhawk Mk.1 a initialement été mis en service à Dartmouth, en Nouvelle-Écosse, où il équipait la seule unité de chasseurs de défense de la côte Est. Par la suite, il a été transféré à l’île Annette en Alaska, dans le cadre du renforcement de l’ARC pour la USAAF.

Les pilotes effectuaient le voyage de 644 km par air – la première unité de chasseurs à voler de côte à côte.

Le Curtiss Kittyhawk Mk.1 a servi avec l’ARC entre le 9 octobre 1941 et le 16 décembre 1946, avant d’être rayé de l’effectif. Toutefois, il a surtout servi à défendre l’espace aérien national, lequel a été réduit vers la fin de la guerre.

Le Kittyhawk Mk.1 était équipé de quatre mitraillettes de calibre .50 sur les ailes et de manilles sous le fuselage pouvant accueillir un réservoir largable de 52 gallons US ou une bombe de 136 à 227 kilos.

Les bâtis sur les ailes pouvaient également être équipés de six bombes de neuf kilos chacune.

Présenter le transparent ou distribuer aux cadets les documents de cours qui se trouvent à la figure A-4.

CONFIRMATION DU POINT D’ENSEIGNEMENT 3
QUESTIONS
Q1.

Quel type d’aéronef était le B-24 Liberator?

Q2.

Pour quelle caractéristique le B-24 Liberator est-il le mieux connu?

Q3.

De quand à quand le Kittyhawk a-t-il servi à l’ARC?

RÉPONSES ANTICIPÉES
R1.

Le B-24 Liberator était un bombardier long-courrier et un aéronef de reconnaissance de dix places.

R2.

Le Liberator est surtout connu pour les raids long-courrier effectués sur les champs de pétrole de Ploesti, en Roumanie, en 1942 et 1943, et pour son efficacité comme chasseur de sous-marins.

R3.

Le Curtiss Kittyhawk Mk.1 a servi avec l’ARC entre le 9 octobre 1941 et le 16 décembre 1946, avant d’être rayé de l’effectif.

Point d’enseignement 4
Discuter de l’importance de la bataille d’Angleterre
Durée : 5 min
Méthode : Exposé interactif
DURÉE DE LA BATAILLE

La bataille d’Angleterre s’est déroulée du 8 août 1940 au 31 octobre 1940.

La bataille d’Angleterre était la première bataille importante à se dérouler entièrement dans les airs et les deux ennemis possédaient environ le même nombre de chasseurs.

Ce fut la plus importante campagne et la plus soutenue jamais entreprise et le premier test réel des théories de bombardement stratégique échafaudées après la précédente guerre mondiale.

La bataille se divise sommairement en quatre phases :

du 10 juillet au 11 août : Kanalkampf, les batailles de la Manche;

du 8 au 23 août : Adlerangriff, le premier assaut contre les aérodromes côtiers;

du 24 août au 6 septembre : la Luftwaffe cible les aérodromes – la phase critique de la bataille;

à partir du 7 septembre : les attaques diurnes sont lancées contre les villages et les villes anglaises.

La bataille d’Angleterre marque la première fois où les Nazis étaient stoppés et où il devenait évident que la supériorité aérienne était la clé de la guerre. Même si peu de combattants étaient engagés dans la bataille et que peu de soldats avaient péri, si les Allemands avaient gagné, l’issue de la guerre aurait été différente.

La victoire des Anglais marquait la première défaite de la machine de guerre d’Hitler.

La Royal Air Force avait perdu 375 pilotes et 358 pilotes avaient été blessés.

FORCES ALLIÉES ET POUVOIRS DE L’AXE

La bataille d’Angleterre se déroulait entre le Royaume-Uni, l’Allemagne et l’Italie.

La bataille d’Angleterre est le nom donné à la tentative de la Luftwaffe allemande, dans le cadre des tactiques de guerre-éclair allemande, de prendre le dessus sur la Royal Air Force (RAF), avant une invasion maritime et aérienne planifiée de l’Angleterre (opération Sealion).

Ni Hitler ni la Wehrmacht allemande ne croyaient qu’il était possible de réussir un assaut maritime sur les îles britanniques sans avoir neutralisé la RAF au préalable.

Parmi les objectifs secondaires figurait la destruction des usines de production d’aéronefs et les infrastructures terrestres, l’attaque des bâtiments politiques et la terrorisation de la population anglaise dans le but de l’intimider pour obtenir une armistice ou une capitulation.

Sur le tableau d’honneur de la RAF pour la bataille d’Angleterre figurent les noms de 510 pilotes étrangers qui ont participé à au moins une mission opérationnelle autorisée avec une unité reconnue de la Royal Air Force ou aéronavale entre le 10 juillet et le 31 octobre 1940. Il y avait des pilotes de la Pologne, de la Nouvelle-Zélande, du Canada, de la Tchécoslovaquie, de la Belgique, de l’Australie, de l’Afrique du Sud, de la France, de l’Irlande, des États-Unis d’Amérique, de la Jamaïque, de la Palestine et de la Rhodésie (Zimbabwe).

L’unité qui a abattu le plus d’aéronefs ennemis pendant la bataille d’Angleterre est l’escadron de chasse polonais n° 303.

CONFIRMATION DU POINT D’ENSEIGNEMENT 4
QUESTIONS
Q1.

Quelles sont les dates de la bataille d’Angleterre?

Q2.

Qui et qui se livraient bataille?

Q3.

Nommez deux des autres pays qui ont participé à la bataille d’Angleterre?

RÉPONSES ANTICIPÉES
R1.

La bataille d’Angleterre s’est déroulée du 8 août 1940 au 31 octobre 1940.

R2.

La bataille d’Angleterre opposait les forces alliées aux pouvoirs de l’axe.

R3.

La Pologne, la Nouvelle-Zélande, le Canada, la Tchécoslovaquie, la Belgique, l’Australie, l’Afrique du Sud, la France, l’Irlande, les États-Unis d’Amérique, la Jamaïque, la Palestine et la Rhodésie (Zimbabwe).

Point d’enseignement 5
Discuter des aéronefs pilotés pendant la bataille d’Angleterre
Durée : 5 min
Méthode : Exposé interactif
HAWKER HURRICANE MARK I

Le Hawker Hurricane Mark I était un chasseur monoplace équipé d’un moteur Rolls-Royce Merlin.

C’était un monoplan en porte-à-faux à ailes basses et entièrement métallique, équipé de huit mitraillettes Browning, quatre sous chaque aile, pour tirer vers l’avant, à l’extérieur du disque de l’hélice.

Il volait à une vitesse maximale de 539 km/h.

Le Hurricane vibrait moins que le Spitfire et offrait une plateforme plus stable pour les mitraillettes.

La tactique préférée de la RAF était, si possible, de déployer l’incroyable puissance de feu du Hurricane contre les formations de bombardiers moins agiles et de lancer les Spitfire contre les escortes de chasseurs qui attendaient de lancer une attaque à partir d’une altitude supérieure.

Présenter le transparent ou distribuer aux cadets les documents de cours qui se trouvent à la figure A-5.

THE SPITFIRE MARK 1

Le The Spitfire Mark 1 était un chasseur monoplace similaire équipé d’un moteur Rolls-Royce Merlin.

C’était un monoplan en porte-à-faux à ailes basses et entièrement métallique, équipé de huit mitraillettes Browning, quatre sous chaque aile, pour tirer vers l’avant, à l’extérieur du disque de l’hélice.

La verrière moulée coulissante du Spitfire offrait une visibilité optimale et permettait au pilote de mieux voir l’ennemi.

Il volait à une vitesse maximale de 589 km/h.

QUALITÉS DES DEUX AÉRONEFS

Pour les deux aéronefs, l’armure frontale et l’armure arrière protégeaient le pilote.

Le Spitfire et le Hurricane étaient plus forts que le Bf-109E ou Emil (aéronef allemand), du fait que les pilotes du Bf-109 avaient peur de pousser l’aéronef jusqu’à ses limites, car le Bf-109 n’avertissait pas le pilote qu’il allait décrocher, contrairement au Spitfire et au Hurricane, qui donnaient plusieurs avertissements au pilote que l’aéronef allait décrocher, entre autres il oscillait violemment.

Le Spitfire et le Hurricane étaient plus lents en plongée rapide et étaient équipés d’un carburateur à flotteur qui s’étranglait si la force G était négative.

Les deux chasseurs de la RAF étaient faciles à voler et adaptés aux manœuvres brusques et aux pilotes débutants.

Le Hurricane offrait une plateforme stable pour le tir et était équipé d’un groupe serré de mitraillettes .303 destructives sous chaque aile.

L’un des problèmes du Hurricane était la présence d’un réservoir de carburant derrière le mur coupe-feu du poste de pilotage, lequel pouvait prendre feu et brûler gravement le pilote en quelques secondes avant qu’il puisse s’éjecter.

Présenter le transparent ou distribuer aux cadets les documents de cours qui se trouvent à la figure A-6.

CONFIRMATION DU POINT D’ENSEIGNEMENT 5
QUESTIONS
Q1.

Quelle était la vitesse maximale du Hawker Hurricane?

Q2.

Quelle était la vitesse maximale du Spitfire Mark 1?

Q3.

Quel était l’un des problèmes du Hurricane?

RÉPONSES ANTICIPÉES
R1.

La vitesse maximale du Hawker Hurricane était de 539 km/h.

R2.

La vitesse maximale du Spitfire Mark 1 était de 589 km/h.

R3.

L’un des problèmes du Hurricane était la présence d’un réservoir de carburant derrière le mur coupe-feu du poste de pilotage, lequel pouvait prendre feu et brûler gravement le pilote en quelques secondes, avant qu’il puisse s’éjecter.

CONFIRMATION DE FIN DE LEÇON
QUESTIONS
Q1.

Quels étaient les surnoms du triplan Sopwith?

Q2.

Quelle était la campagne la plus longue de la Seconde Guerre mondiale?

Q3.

Quel aéronef vibrait moins que le Spitfire?

RÉPONSES ANTICIPÉES
R1.

Le Tripe ou le Tripehound.

R2.

La bataille d’Angleterre était la campagne la plus longue.

R3.

Le Hawker Hurricane.

CONCLUSION
DEVOIR/LECTURE/PRATIQUE

S.O.

MÉTHODE D’ÉVALUATION

S.O.

OBSERVATIONS FINALES

Il est important que les cadets connaissent les aéronefs pilotés pendant les Première et Seconde Guerres mondiales afin qu’ils puissent mieux comprendre le rôle du Canada pendant ces conflits et comprendre la signification des défilés utilisés pour commémorer les hommes et les femmes tombés au combat et qui ont donné leurs vies pendant ces conflits.

COMMENTAIRES/REMARQUES À l’INSTRUCTEUR

Si l’escadron participe aux défilés prévus dans le PE2 et le PE4, le présent OCOM devrait être enseigné avant la tenue des défilés.

DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE

A3-033 La Force aérienne du Canada, aéronefs : Historical aircraft. (2006). Extrait le 20 mars 2007 du site http://www.airforce.forces.gc.ca/site/equip/historical/hist_f.asp.

A3-038 A.C.C. Le Canada se souvient. (1998). La bataille de l’Atlantique. Extrait le 19 février 2007 du site http://www.vac-acc.gc.ca/remember/sub.cfm?source=history/secondwar/canada2/batat1.

A3-039 La Force aérienne du Canada. (2004). Deuxième guerre mondiale – 1939-45. Extrait le 19 février 2007 du site http://www.airforce.forces.gc.ca/site/hist/ww_2_f.asp.

A3-042 Milberry. L et Halliday. H. (1990). The Royal Canadian Air Force At War 1939-1945. Toronto, CANAV Books.

C3-078 Musée canadien de la guerre. (2004). La Grande-Bretagne menacée d’invasion et la bataille d’Angleterre, 1940. Extrait le 16 février 2007 du site http://www.warmuseum.ca/cwm/newspapers/operations/Britain_e.html.

C3-079 Musée canadien de la guerre. (2004). La bataille de l’Atlantique. Extrait le 9 février 2007 du site http://www.warmuseum.ca/cwm/newspapers/operations/atlantic_e.html.

C3-103 Ace Pilots. (2007). Legendary Aviators and Aircraft of World War One. Extrait le 26 février 2007 du site http://www.acepilots.com/wwi/main.html.

C3-122 The Battle of Britain August–October 1940. (1941). Publié par le Stationary Office de sa Majesté, Londres, droits de la Couronne réservés.

C3-123 The Aviation History On-Line Museum – Histoire de l’aviation. (2006). The Sopwith Triplane. Extrait le 20 mars 2007 du site http://www.aviation-history.com/sopwith/triplane.html.

C3-124 Aces and Aircraft of World War I. (2007). The Aerodrome: Bristol F.2b Fighter. Extrait le 20 mars 2007 du site http://www.theareodrome.com/aircraft/gbritain/bristol_f2b.php.

C3-125 Beehive Hockey Photos. (2006). Consolidated B-24 Liberator Bomber. Extrait le 20 mars 2007 du site http://www.beehivehockey.com/photo_18liberator.htm.

C3-129 Spaight, J. M. (1941). The Battle of Britain 1940: The Interceptors Take Off. Strand London: Geoffrey Bles.

C3-130 Le Musée de l’aviation du Canada. (2006). Sopwith Triplane. Extrait le 22 mars 2007 du site http://www.aviation.technomuses.ca/collections/artifacts/aircraft/SopwithTriplane.shtml.

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