Section 1 OCOM C429.01 – EXPLIQUER LE RÈGLEMENT ET LES PROCÉDURES D’OPÉRATION POUR LES TRANSMISSIONS DESTINÉES À L’AVIATION ET LA DÉLIVRANCE DE LICENCE

CADETS DE L'AVIATION ROYALE DU CANADA
NIVEAU DE QUALIFICATION QUATRE
GUIDE PÉDAGOGIQUE
 
SECTION 1
OCOM C429.01 – EXPLIQUER LE RÈGLEMENT ET LES PROCÉDURES D’OPÉRATION POUR LES TRANSMISSIONS DESTINÉES À L’AVIATION ET LA DÉLIVRANCE DE LICENCE
Durée totale :
30 min
PRÉPARATION
INSTRUCTIONS PRÉALABLES À LA LEÇON

Les ressources nécessaires à l'enseignement de cette leçon sont énumérées dans la description de leçon qui se trouve dans la publication A-CR-CCP-804/PG-002, Norme de qualification et plan du niveau quatre, chapitre 4. Les utilisations particulières de ces ressources sont indiquées tout au long du guide pédagogique, notamment au PE pour lequel elles sont requises.

Réviser le contenu de la leçon pour se familiariser avec la matière avant de l'enseigner.

Photocopier le Guide d'étude du certificat restreint d’opérateur radio (compétence aéronautique) (CIR-21) disponible sur le site Web http://www.ic.gc.ca/eic/site/smt-gst.nsf/fra/sf01397.html pour chaque cadet.

DEVOIR PRÉALABLE À LA LEÇON

S.O.

APPROCHE

L’exposé interactif a été choisi pour la présente leçon pour clarifier, souligner et résumer les procédures d’opération pour les transmissions destinées à l’aviation et à la délivrance de licence.

INTRODUCTION
RÉVISION

S.O.

OBJECTIFS

À la fin de cette leçon, le cadet doit avoir expliqué le règlement et les procédures d’opération pour les transmissions destinées à l’aviation et la délivrance de licence.

IMPORTANCE

Il est important que les cadets puissent expliquer le règlement et les procédures d’opération parce que ces connaissances donnent aux cadets une meilleure compréhension des transmissions destinées à l’aviation et des procédures de délivrance d’une licence. Ces connaissances sont nécessaires pour obtenir le Certificat restreint d'opérateur radio (compétence aéronautique) (CRO-A) d’Industrie Canada.

Distribuer une copie du Guide d’étude du certificat restreint d’opérateur radio (compétence aéronautique) (CIR-21) à chaque cadet. Demander aux cadets de suivre l’instruction avec le guide d’étude au fur et à mesure que la matière est présentée.

Point d’enseignement 1
Expliquer les priorités, la confidentialité et le contrôle des communications
Durée : 5 min
Méthode : Exposé interactif
PRIORITÉS

Les priorités des messages des stations d’information de vol sont :

Les communications d’urgence, y compris :

les communications de détresse, et

les communications d’urgence;

les communications de sécurité des vols tels :

les autorisations du contrôle de la circulation aérienne (ATC),

les avertissements de l’aéroport,

les comptes rendus de position, et

les plans de vol déposés en vol;

les transmissions régulières,

les transmissions irrégulières,

les avis aux navigants (NOTAMS),

les renseignements météorologiques significatifs (SIGMET), et

les rapports météo de pilote (PIREP); et

les autres communications air-sol.

CARACTÈRE CONFIDENTIEL DES COMMUNICATIONS

Nul ne doit divulguer la teneur ou l’existence de communications émises, reçues ou interceptées par radio. Les exceptions à cette règle comprennent la révélation du contenu :

au destinataire du message,

à des représentants dûment autorisés du Gouvernement du Canada,

à une cour de justice compétente, et

à l’opérateur d’un réseau de télécommunication nécessaire pour acheminer ou livrer le message.

Les restrictions ne s’appliquent pas aux messages suivants :

l’appel de détresse,

l’appel d’urgence,

l’appel relatif à la sécurité, et

l’appel adressé à TOUTES LES STATIONS, y compris :

les bulletins météorologiques, et

les avis de tempête.

CONTRÔLE DES COMMUNICATIONS

Une station d’aéronef doit respecter les instructions données par une station au sol concernant :

l’ordre et l’heure de la transmission,

le choix de la fréquence, et

la durée et la suspension des communications.

La station au sol conserve habituellement le contrôle de la transmission des communications entre les stations au sol et d’aéronef.

La station d’aéronef appelée par une autre station d’aéronef devient la station de contrôle.

Les communications radio entre les stations doivent être restreintes à la sécurité et à la régularité des vols. Les communications non autorisées, le langage profane ou obscène et les appels qui interfèrent ou interrompent le travail d’une autre station radio peuvent entraîner une amende ne dépassant pas 5 000 $ ou un emprisonnement ne dépassant pas un an, ou les deux. Toute personne qui envoie, émet ou déclenche en toute connaissance de cause un signal de détresse, un message, un appel ou un radiogramme faux ou frauduleux de quelque nature que ce soit peut se voir imposer une amende ou un emprisonnement semblable. Une entreprise (personne morale) peut se voir imposer une amende pouvant atteindre 25 000 $.

CONFIRMATION DU POINT D’ENSEIGNEMENT 1
QUESTIONS :
Q1.

Quels sont les messages ayant le plus haut niveau de priorité?

Q2.

Quelle station conserve le contrôle des transmissions entre les stations au sol et d’aéronef?

Q3.

Quelle est l’amende maximale imposée à une personne pour avoir effectué des communications non autorisées ou avoir causé de l’interférence avec une autre station radio?

RÉPONSES ANTICIPÉES :
R1.

Les communications d'urgence.

R2.

La station au sol.

R3.

5 000 $.

Point d’enseignement 2
Expliquer l’heure, la date et la transmission des nombres
Durée : 5 min
Méthode : Exposé interactif

Demander aux cadets de suivre l’instruction avec le guide d’étude au fur et à mesure que la matière est présentée.

HEURE

Le système de 24 heures est utilisé pour exprimer l’heure durant une radiocommunication. L’heure est exprimée en utilisant quatre chiffres; les deux premiers chiffres représentent l’heure après minuit et les deux derniers chiffres représentent les minutes après l’heure.

On fait habituellement référence à l’heure selon un fuseau horaire standard. Si la communication a lieu dans un seul fuseau horaire, l’heure locale est utilisée.

Les fuseaux horaires standards sont indiqués de la façon suivante :

Terre-Neuve

T

Atlantique

A

Est

E

Centre

C

Rocheuses

R

Pacifique

P

Yukon

Y

Voici quelques exemples de références d’heure :

12h45

exprimé par

0045,

7h40

exprimé par

0740,

12h00

exprimé par

1200,

13h35

exprimé par

1335,

16h07 (HNE)

exprimé par

1607 E,

19h40

exprimé par

1940,

21h50 (HNP)

exprimé par

2150 P.

Le temps universel coordonné (UTC), aussi connu sous le terme « heure zulu » (Z) ou temps moyen de Greenwich (TMG), sert à éviter la confusion entre différents fuseaux horaires. Un exemple du UTC est 0539Z exprimé par ZÉRO CINQ-e TROIS NEUF-e ZULU.

Pour convertir l’heure locale en temps zulu, ajouter :

2 heures et demi à l’heure avancée de Terre-Neuve (HAT),

3 heures et demi à l’heure normale de Terre-Neuve (HNT),

3 heures à l’heure avancée de l’Atlantique (HAA),

4 heures à l’heure normale de l’Atlantique (HNA),

4 heures à l’heure avancée de l’Est (HAE),

5 heures à l’heure normale de l’Est (HNE),

5 heures à l’heure avancée du Centre (HAC),

6 heures à l’heure normale du Centre (HNC),

6 heures à l’heure avancée des Rocheuses (HAR),

7 heures à l’heure normale des Rocheuses (HNR),

7 heures à l’heure avancée du Pacifique (HAP), et

8 heures à l’heure normale du Pacifique (HNP). .

DATE

La date est exprimée par un groupe de six chiffres. Les deux premiers chiffres représentent le jour du mois et les quatre derniers chiffres représentent l’heure.

TRANSMISSION DES NOMBRES

Lorsqu’on fait référence aux nombres, chaque chiffre est prononcé séparément, sauf en ce qui a trait aux multiples entiers de milliers. Les multiples entiers de mille sont communiqués en prononçant chaque chiffre des milliers puis le mot « mille » exprimé par MIL. Le mot « centaine » est exprimé par CEN-TÈNE. Si un point décimal se trouve à l’intérieur du nombre, le mot « décimale » se prononce DÉ-CI-MAL à l’endroit approprié. Par exemple :

8 000 est exprimé par HUIT MILLE,

150 est exprimé par UN CINQ ZÉRO, et

75 est exprimé par SEPT CINQ.

Les valeurs monétaires sont transmises par groupes de chiffres comprenant le point décimal. Le mot dollar est inclus si la valeur monétaire est supérieure à un dollar. Par exemple, 28.45 $ est exprimé par DEUX HUIT DÉCIMALE QUATRE CINQ DOLLAR.

L’altitude au-dessus du niveau de la mer est exprimée en milliers et en centaines de pieds. Des chiffres distincts servent à exprimer le niveau de vol. Par exemple :

2 800 est exprimé par DEUX MILLE HUIT ZÉRO-ZÉRO, et

NV375 est exprimé par NIVEAU DE VOL TROIS SEPT CINQ.

Le numéro du type d’aéronef est exprimé sous forme de groupe. Par exemple :

Vol 498 est exprimé par VOL QUATRE NEUF HUIT, et

DC10 est exprimé par DC DIX.

La vitesse du vent et la hauteur des nuages est exprimée sous forme de groupe. Par exemple :

Vent 270 / 10 est exprimé par VENT DEUX SEPT ZÉRO DEGRÉS À DIX NŒUDS, et

BKN 36 est exprimé par PLAFOND TROIS MILLE SIX CENT FRAGMENTÉ.

Les caps d’aéronef sont exprimés par groupes de trois chiffres. Par exemple :

005 degrés est exprimé par CAP ZÉRO ZÉRO CINQ, et

350 degrés est exprimé par CAP TROIS CINQ ZÉRO.

L’altitude d’un aérodrome est exprimée en pieds en utilisant l’expression ALTITUDE DU TERRAIN. Par exemple :

178 est exprimé par ALTITUDE DU TERRAIN UN SEPT HUIT, et

4900 est exprimé par ALTITUDE DU TERRAIN QUATRE MILLE NEUF ZÉRO-ZÉRO.

CONFIRMATION DU POINT D’ENSEIGNEMENT 2
QUESTIONS :
Q1.

Comment l’heure est-elle exprimée dans un système à 24 heures?

Q2.

Combien de chiffres sont utilisés pour exprimer ensemble la date et l’heure?

Q3.

Comment l’élévation d’un aérodrome s’exprime-t-elle?

RÉPONSES ANTICIPÉES :
R1.

Par quatre chiffres.

R2.

Par six chiffres.

R3.

En pieds en utilisant l’expression ALTITUDE DU TERRAIN.

Point d’enseignement 3
Expliquer les procédures d’opération
Durée : 5 min
Méthode : Exposé interactif

Demander aux cadets de suivre l’instruction avec le guide d’étude au fur et à mesure que la matière est présentée.

PROCÉDURES D’OPÉRATION

Termes et expressions

Les expressions argotiques ne sont pas utilisées durant les procédures de radiocommunication, y compris :

dix quatre,

répondez et terminé,

breaker-breaker, et

répondez s’il vous plait.

Les termes et expressions standard sont utilisés chaque fois que la situation s’y prête, y compris :

Veuillez accuser réception

Faites-moi savoir si vous avez reçu et compris ce message.

Affirmatif

« Oui » ou « Permission accordée ».

Séparatif

Indique une séparation entre les parties du message (à utiliser lorsqu’il n’y a pas de distinction claire entre le texte et les autres parties du message).

Canal

Passez au canal ____ avant de continuer.

Autorisé

Autorisé à procéder sous certaines conditions.

Confirmez

Ai-je reçu ce qui suit? _____ ou

Avez-vous reçu le message?

Rectification

Une erreur a été commise dans cette transmission (ou dans ce message). Le texte correct est ____.

Ignorez

Considérez que ce message n’a pas été envoyé.

Recevez-vous ?

Je vous ai appelé plus d’une fois. Si vous me recevez, veuillez répondre.

Continuez

Continuez à transmettre votre message.

Comment recevez-vous?

A quel point mon émission est-elle intelligible?

Je redis

Je vais le prononcer encore. (Ne pas utiliser « je répète »)

Veillez

Écoutez (la fréquence).

Négatif

« Non » ou « Cela n’est pas exact » ou « Je ne suis pas d’accord ».

Terminé

La conversation est terminée et aucune réponse n’est prévue.

Répondez

Ma transmission est terminée et j’attends une réponse de vous.

Relisez

Répétez-moi tout ce message, ou la partie spécifiée, exactement comme vous l’avez reçu. (Ne pas utiliser le mot « Répétez »).

Roger

J’ai reçu en entier votre dernière transmission.

Dites de nouveau

Répétez.

Attendez

Je dois faire une pause pendant quelques secondes ou quelques minutes; veuillez attendre que je vous rappelle.

Silence

Expression internationale pour indiquer que le silence a été imposé sur la fréquence en raison d’une situation de détresse.

Silence fini

Expression internationale indiquant la fin de la situation de détresse.

C’est exact

Sens évident.

Vérifiez

Vérifiez le code ou le texte auprès de l’expéditeur.

Wilco

« Vos instructions ont été reçues, comprises et seront exécutées. »

Chaque mot deux fois

À titre de demande, « La communication est difficile, Veuillez énoncer chaque mot ou groupe de mots deux fois » ou

À titre de renseignement, la communication étant difficile, chaque mot ou groupe de mots du message sera énoncé deux fois.

Indicatifs d’appel

Les indicatifs d’appel sont attribués à des fins d’identification et doivent être utilisés lorsque le contact est établi et encore une fois lorsque les communications sont terminées. L’indicatif d’appel d’un aéronef peut être le même que son immatriculation. Transport Canada (TC) attribue les indicatifs d’appel et les immatriculations aux aéronefs.

L’immatriculation d’un aéronef comprend le C- (marque de la nationalité canadienne) suivi des marques d’immatriculation à quatre lettres avec les lettres de l’aéronef commençant par G ou F et les lettres des aéronefs ultra légers commençant par I.

Les aéronefs immatriculé avant le 1er janvier 1974 sont identifiés par la marque de la nationalité CF.

Les indicatifs d’appel aéronautiques sont phonétiquement prononcés. Durant le contact initial, le nom du fabricant ou le type d’aéronef est inclus, suivi des quatre lettres de l’immatriculation. Durant les communications qui suivent, les lettres d’appel peuvent être abréviées aux trois dernières lettres.

L’aéronef Cessna 172 GFLR s’exprime par CESSNA UN SEPT DEUX GOLF FOXTROT LIMA ROMEO et par la suite par FOXTROT LIMA ROMEO, et

L’aéronef ultra léger IKKO s’exprime par ULTRALÉGER INDIA KILO KILO OSCAR et par la suite KILO KILO OSCAR.

Transporteurs aériens. Les entreprises utilisent leur nom suivi du numéro de vol ou les trois derniers caractères de leur immatriculation.

Enregistrement civil d'aéronef. Un aéronef privé utilise le nom du fabricant ou le type d’aéronef suivi des quatre dernières lettres de l’immatriculation.

Stations au sol. Le nom de l’aéroport ou son emplacement géographique suivi d’un mot approprié indiquant la fonction de la station.

Exemples :

Centre de contrôle régional : OTTAWA CENTRE,

Station d’information de vol : WINNIPEG INFORMATION,

Centre de contrôle des mouvements de surface : TORONTO SOL,

Station aéronautique privée : RADIO, et

Répartition de compagnie : RÉPARTITION.

CONFIRMATION DU POINT D’ENSEIGNEMENT 3
QUESTIONS :
Q1.

Pourquoi des indicatifs d’appel sont-ils attribués?

Q2.

Qui attribue les indicatifs d’appel?

Q3.

Comment les indicatifs d’appel des stations au sol sont-ils créés?

RÉPONSES ANTICIPÉES :
R1.

À des fins d’identification.

R2.

TC.

R3.

Les signaux d’appel comprennent :

le nom de l’aéroport ou de l’emplacement géographique de l’aéroport, et

un mot approprié indiquant la fonction de la station.

Point d’enseignement 4
Expliquer les procédures d’appel
Durée : 10 min
Méthode : Exposé interactif

Demander aux cadets de suivre l’instruction avec le guide d’étude au fur et à mesure que la matière est présentée.

PROCÉDURES D’APPEL

Une station au sol qui a un message radio pour un aéronef dans sa région de service opérationnelle peut appeler l’aéronef. Lorsqu’une station au sol reçoit des appels de plusieurs aéronefs, la station au sol décide de l’ordre dans lequel elle prend les appels.

Si les conditions radio sont bonnes, l’indicatif d’appel de la station est prononcé une fois; si les conditions sont mauvaises, il est prononcé à trois reprises.

Toutes les stations doivent écouter le canal de communication avant d’émettre pour s’assurer que la transmission n’interfèrera pas avec une communication déjà en cours.

Une station qui doit émettre un message de détresse, d’urgence ou de sécurité peut interrompre une transmission de priorité inférieure en cours.

L’indicatif d’appel de la station ou de l’aéronef appelé est toujours prononcé en premier, suivi par ICI et l’indicatif d’appel de la station ou de l’aéronef qui appelle.

Appel à une seule station

Une transmission est envoyée à une seule station en transmettant les données suivantes :

l’indicatif d’appel de la station appelée,

ICI,

l’indicatif d’appel de la station appelante,

la fréquence sur laquelle la station appelante émet, et

RÉPONDEZ (invitation à répondre).

Par exemple :

OTTAWA TOUR, (OTTAWA TOUR, OTTAWA TOUR),

ICI,

CESSNA UN SEPT DEUX FOXTROT ALFA DELTA TANGO,

SUR LA FRÉQUENCE UN UN HUIT DÉCIMALE SEPT,

RÉPONDEZ.

Appel général à toutes les stations

Lorsqu’une station désire établir la communication avec n’importe quelle station se trouvant dans son rayon d’action, ou dans une région donnée, l’appel doit être fait à toutes les stations.

Par exemple :

TOUTES LES STATIONS, TOUTES LES STATIONS, TOUTES LES STATIONS

ICI,

TORONTO RADIO (répéter trois fois si nécessaire),

SOYEZ AVERTIS QUE ___ DANS LA RÉGION DE ___,

TERMINÉ.

Appel à plusieurs stations

Lorsque plusieurs stations sont appelées simultanément, les indicatifs d’appel des stations désirées peuvent être transmis dans n’importe quel ordre suivi de ICI. Les opérateurs qui répondent à des appels à plusieurs stations doivent le faire dans l’ordre suivant lequel ils ont été appelés.

Par exemple :

CESSNA UN SEPT DEUX FOXTROT NOVEMBER INDIA LIMA,

PIPER FOXTROT X-RAY QUÉBEC QUÉBEC,

PIPER GOLF LIMA LIMA DELTA,

ICI,

TORONTO RADIO (répéter trois fois si nécessaire),

RÉPONDEZ.

Réponse

Les opérateurs qui entendent un appel adressé à leur station doivent y répondre le plus tôt possible et inviter la station appelante à leur communiquer son message en énonçant le mot « CONTINUEZ », ou lui indiquer de ne pas procéder avec le message en énonçant le mot « ATTENDEZ » suivi du nombre prévu de minutes d’attente.

Par exemple :

CESSNA UN SEPT DEUX FOXTROT NOVEMBER INDIA LIMA,

ICI,

TORONTO TOUR,

CONTINUEZ.

RÉPONDEZ.

PIPER GOLF LIMA LIMA DELTA,

ICI,

TORONTO TOUR,

ATTENDEZ DEUX MINUTES.

Rectifications et répétitions

Si une erreur est commise durant une transmission, le mot RECTIFICATION doit être prononcé suivi du mot ou de l’élément de phrase correctement transmis.

Par exemple : RENDEZ-VOUS AU QUAI CINQ RECTIFICATION AU QUAI SEPT.

Si la station réceptrice désire faire répéter en entier le message, l’opérateur dit DITES DE NOUVEAU. S’il ne désire la répétition que d’une partie d’un message, la station réceptrice dit ce qui suit :

DITES DE NOUVEAU TOUT AVANT ____ (le premier mot convenablement reçu);

DITES DE NOUVEAU ENTRE ____ (le mot avant la partie manquante) ET ____ (le mot après la partie manquante); et

DITES DE NOUVEAU TOUT APRÈS ____ (le dernier mot convenablement reçu).

Par exemple :

VANCOUVER RADIO,

ICI,

STINSON FOXTROT ALFA BRAVO CHARLIE,

DITES DE NOUVEAU TOUT AVANT HANGAR,

RÉPONDEZ.

WINNIPEG TOUR,

ICI,

STINSON FOXTROT ALFA BRAVO CHARLIE,

DITES DE NOUVEAU ENTRE ALTITUDE ET DESCENDEZ,

RÉPONDEZ.

MONTRÉAL CENTRE,

ICI,

STINSON FOXTROT ALFA BRAVO CHARLIE,

DITES DE NOUVEAU TOUT APRÈS PLAN DE VOL,

RÉPONDEZ.

Procédures d’acheminement des messages

Lorsqu’il émet un message, l’opérateur radio doit :

1.Planifier le contenu du message avant son émission;

2.Écouter brièvement avant d’émettre le message afin d’éviter de brouiller d’autres émissions.

3.Énoncer le message radio clairement et de façon concise en utilisant les expressions conventionnelles.

Le format du message comprend habituellement les quatre éléments suivants :

1.L’indicatif d’appel indiquant le destinataire et l’expéditeur.

2.La réponse du destinataire.

3.Le message.

4.L’accusé de réception ou la fin du message.

Les mots ICI et RÉPONDEZ peuvent être omis lors des appels subséquents une fois que le contact initial a été établi avec le destinataire.

Par exemple :

Appel d’un aéronef

BROCKVILLE RADIO,

ICI,

PIPER FOXTROT ALFA BRAVO CHARLIE,

RÉPONDEZ.

Réponse d’une station au sol

PIPER FOXTROT ALFA BRAVO CHARLIE,

ICI,

BROCKVILLE RADIO,

CONTINUEZ.

Message de l’aéronef

BROCKVILLE RADIO,

PIPER FOXTROT ALFA BRAVO CHARLIE,

QUATRE MILLES À MILLE PIEDS,

ATTERRISSAGE À BROCKVILLE.

Message de la station au sol

PIPER FOXTROT ALFA BRAVO CHARLIE,

BROCKVILLE RADIO,

ROGER,

VENT UN SIX ZÉRO À UN CINQ,

ALTIMÈTRE DEUX NEUF NEUF SEPT.

Accusé de réception de l’aéronef

BROCKVILLE RADIO,

PIPER FOXTROT ALFA BRAVO CHARLIE,

ROGER,

TERMINÉ.

Vérification des signaux (ou de la radio)

Appel utilisant la fréquence appropriée qui ne brouille n’interfère pas avec le travail normal des autres stations d’aéronef ou au sol.

Une vérification des signaux (ou de la radio) est effectuée en :

appelant une autre station d’aéronef ou au sol pour demander une vérification des signaux;

énonçant VÉRIFICATION DES SIGNAUX (ou DE LA RADIO) 1, 2, 3, 4, 5. Comment recevez-vous? RÉPONDEZ;

incluant l’indicatif d’appel de la station;

transmettant le signal pendant moins de 10 secondes; et

répondant ou recevant une réponse à une vérification des signaux (ou de la radio) en utilisant l’échelle d’intelligibilité suivante :

1 – mauvais (inintelligible),

2 – médiocre (intelligible par instants),

3 – passable (intelligible, mais difficilement),

4 – bon (intelligible), et

5 – excellent (parfaitement intelligible).

Les vérifications de communication sont catégorisées de la façon suivante :

vérification de signaux (effectuée lorsque l’aéronef est en vol),

vérification avant le vol (effectuée avant le départ), et

vérification d’entretien (effectuée par le personnel d’entretien au sol).

Par exemple :

Appel d’un aéronef

WATSON LAKE RADIO,

ICI,

CESSNA FOXTROT ALFA BRAVO CHARLIE,

DEMANDE VÉRIFICATION DE SIGNAUX SUR FRÉQUENCE CINQ SIX DÉCIMALE HUIT ZÉRO.

Réponse par la station

CESSNA FOXTROT ALFA BRAVO CHARLIE,

ICI,

WATSON LAKE RADIO,

JE VOUS ENTENDS, INTENSITÉ CINQ,

RÉPONDEZ.

CONFIRMATION DU POINT D’ENSEIGNEMENT 4
QUESTIONS :
Q1.

Quand l’indicatif d’appel n’est-il pas énoncé trois fois?

Q2.

Quand une station peut-elle interrompre l’appel d’une autre station?

Q3.

Que fait l’opérateur radio lorsqu’il transmet un message?

RÉPONSES ANTICIPÉES :
R1.

Lorsque les conditions radio sont bonnes.

R2.

Lorsqu’elle a à émettre une communication de détresse, d’urgence ou de sécurité.

R3.

L’opérateur radio doit :

planifier le contenu du message;

écouter brièvement avant d’émettre le message afin d’éviter de brouiller d’autres émissions.

énoncer le message radio clairement et de façon concise en utilisant les expressions conventionnelles.

CONFIRMATION DE FIN DE LEÇON
QUESTIONS :
Q1.

Énumérez la priorité des messages.

Q2.

Comment la date et l’heure sont-elles exprimées?

Q3.

Quelle phrase est utilisée lorsqu’une station doit établir une communication avec n’importe quelle station dans son rayon d’action ou dans une région donnée?

RÉPONSES ANTICIPÉES :
R1.

La priorité des messages est la suivante :

les communications d'urgence,

les communications sur la sécurité des vols,

les transmissions régulières,

les transmissions non prévues, et

les autres communications air-sol.

R2.

Par six chiffres :

les deux premiers chiffres représentent le jour du mois,

les deux chiffres suivants représentent l’heure après minuit, et

les deux derniers chiffres représentent les minutes après l’heure.

R3.

TOUTES LES STATIONS.

CONCLUSION
DEVOIR/LECTURE/PRATIQUE

Réviser l’alphabet phonétique à la page 6 du Guide d’étude du certificat restreint d’opérateur radio (compétence aéronautique) (CIR-21).

MÉTHODE D'ÉVALUATION

Cet OCOM est évalué conformément aux instructions de la publication A-CR-CCP-804/PG-002, Norme de qualification et plan du niveau quatre, chapitre 3, annexe B, COREN 429.

OBSERVATIONS FINALES

Être capable d’expliquer le règlement et les procédures d’opération donne aux cadets une meilleure compréhension des transmissions destinées à l’aviation et des procédures de délivrance d’une licence. Ces connaissances sont nécessaires pour obtenir le Certificat restreint d'opérateur radio (compétence aéronautique) (CRO-A) d’Industrie Canada.

COMMENTAIRES/REMARQUES À L'INSTRUCTEUR

Si à la demande de l’escadron, les cadets doivent obtenir leur certificat restreint d'opérateur radio (compétence aéronautique) (CRO-A), tous les OCOM complémentaires de cet OREN doivent avoir été enseignés et un examinateur qualifié doit superviser le COREN 429.

Les cadets qui ont la qualification en aviation avancée peuvent aider pour cette leçon.

DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE

C3-116 ISBN 0-9680390-5-7 MacDonald, A.F. et Peppler, I. L. (2000). Tiré de Entre ciel et terre : Édition du millénaire. Ottawa, Ontario, Aviation Publishers Co. Limited.

C3-182 Guide d'étude du certificat restreint d’opérateur radio (compétence aéronautique). (2008). Extrait le 28 septembre 2008 du site http://www.ic.gc.ca/epic/site/smt-gst.nsf/fr/sf01397f.html

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