Section 5 OCOM C408.01 – DISCUTER DE L'HISTOIRE DE L’EXERCICE MILITAIRE

INSTRUCTION COMMUNE
NIVEAU DE QUALIFICATION QUATRE
GUIDE PÉDAGOGIQUE
 
SECTION 5
OCOM C408.01 – DISCUTER DE L'HISTOIRE DE L’EXERCICE MILITAIRE
Durée totale :
30 min
PRÉPARATION
INSTRUCTIONS PRÉALABLES À LA LEÇON

Les ressources nécessaires à l'enseignement de cette leçon sont énumérées dans la description de leçon qui se trouve dans la publication A-CR-CCP-804/PG-002, Norme de qualification et plan du niveau quatre, chapitre 4. Les utilisations particulières de ces ressources sont indiquées tout au long du guide pédagogique, notamment au PE pour lequel elles sont requises.

Réviser le contenu de la leçon pour se familiariser avec la matière avant de l'enseigner.

Photocopier le document Résumé des événements importants de l’exercice militaire qui se trouve à l’annexe A pour chaque cadet.

DEVOIR PRÉALABLE À LA LEÇON

S.O.

APPROCHE

L’exposé interactif a été choisi pour cette leçon pour initier les cadets à l’histoire de l’exercice militaire et stimuler leur intérêt sur le sujet.

INTRODUCTION
RÉVISION

S.O.

OBJECTIFS

À la fin de cette leçon, le cadet doit avoir discuté de l’histoire de l’exercice militaire.

IMPORTANCE

Il est important que les cadets discutent de l’histoire de l’exercice militaire puisqu’elle représente une partie de l’histoire militaire. Être capable de comprendre l’objet et l’évolution de l’exercice militaire aide les cadets à comprendre les raisons pour lesquelles les mouvements d’exercice militaire sont exécutés de nos jours par les militaires.

Point d’enseignement 1
Discuter des origines de l’exercice militaire
Durée : 10 min
Méthode : Exposé interactif

Ce PE vise à présenter les origines de l’exercice militaire depuis les anciens temps illustrant l’importance de l’exercice militaire sur les champs de bataille.

Distribuer le résumé des événements importants de l’exercice militaire qui se trouve à l’annexe A à chaque cadet.

Dans l’ancien temps, les empires les plus puissants, organisés et évolués ont conçu des moyens de déplacer les soldats d'un endroit à l’autre du champ de bataille sans qu’ils soient confus et qu’ils se mélangent à d’autres unités. On s’est rendu compte que des soldats bien entraînés à l’exercice militaire étaient de meilleurs combattants.

Le premier mouvement d’exercice militaire connu, datant du début de la royauté en Mésopotamie, soit environ 3000 av. J.-C., est l’exercice d’ordre serré, qui consiste à exécuter une marche épaule à épaule.

À une certaine époque, l’exercice militaire et la tactique étaient une seule et même chose, parce qu’on avait besoin de l'exercice militaire sur le champ de bataille. L’exercice militaire de combat existe depuis les temps anciens. Les exercices militaires distincts de l’infanterie, des unités blindées, de la cavalerie et des autres armes ont été remplacés par l’exercice militaire destiné à toutes les armes de combat au début du 20e siècle en raison des conditions changeantes de la guerre qui ont contribué graduellement à séparer la tactique des exercices de caserne.

Infanterie. L’exercice militaire d’infanterie était pratiqué régulièrement 1000 av. J.-C. et était nécessaire afin d’assurer la coordination des mouvements des soldats.

Unité blindée. Les soldats, appelés « lanciers cuirassés », combattaient en ordre serré et marchaient au pas pour maintenir un mur de protection ininterrompu contre l’ennemi. L'entraînement assidu était nécessaire afin de garder les rangs ensemble durant le combat.

Cavalerie. En 875 av. J.-C., soit environ un siècle après la création de l’infanterie et de l’unité blindée, une nouvelle tactique de champ de bataille (l’arc et la flèche) ainsi qu’un nouveau style d’exercice militaire de guerre font leur apparition; c'est à ce moment qu'est apparue la cavalerie. La cavalerie pouvait mener des attaques éloignées au moyen de chevaux. Les troupes apprenaient à exécuter de l’exercice militaire à cheval, à maîtriser les chevaux et à tirer à l’arc.

Les simulations de combat leur apprenaient à manier correctement les armes et à améliorer leur endurance sur le champ de bataille. Les armées se sont rendu compte qu’en enseignant les procédures d’exercice militaire et de combat aux soldats, elles augmentaient considérablement leurs chances de victoire.

L’exercice militaire est encore utilisé couramment de nos jours pour déplacer les troupes de manière ordonnée et efficace. Il forme aussi la base des manœuvres précises utilisées dans le cadre d'événements et de cérémonies militaires.

Les Romains

Vers 2400 av. J.-C., les Romains se sont rendu compte que la meilleure façon d’enseigner les habiletés nécessaires au combat était d’instruire les soldats à exécuter l’exercice militaire en formations. Au début de l’instruction, on enseignait le pas militaire aux recrues en les faisant marcher rapidement, en cadence et en formation, sur une distance pouvant atteindre 32 km (20 milles) par jour. Trois fois par mois, les soldats d’une garnison marchaient 16.1 km (10 milles), construisaient un camp fortifié et retournaient à la base durant la même journée. Les habiletés personnelles avec les armes étaient aussi développées par la pratique quotidienne du maniement des armes.

Les Romains passaient la plupart de leur temps à pratiquer les tâches de garde de cérémonie et l’exercice militaire afin de devenir des soldats bien entraînés. L’importance émotionnelle de l’exercice militaire quotidien et prolongé en rangs serrés aidait à créer un esprit de corps dynamique parmi les recrues des campagnes ravagées par la pauvreté et les exilés urbains.

On présume que les Romains ont utilisé la marche cadencée pour marcher en formations tactiques. Les Romains prenaient la musique militaire au sérieux puisqu’ils ont utilisé de nombreux instruments de musique de guerre. Chaque soldat avait une trompette, un cor ou les deux. Ils étaient utilisés pour produire des sons d’appel, appelés aujourd’hui « appels ». Les instruments de musique étaient utilisés pour accompagner la marche et diriger les déplacements des soldats.

Lorsque les armées romaines affrontaient d’autres armées, ils apprenaient et utilisaient les mêmes sortes d’exercices militaires à succès que les autres armées avaient développés.

Les Grecs et les Spartiates

Les citoyens grecs n’acceptaient pas d’amblée les rigueurs de l’exercice militaire mais les conséquences émotives de la proximité ne sont pas disparues lorsque les soldats citoyens ont cessé de dominer les affaires militaires. L’exercice militaire est devenu plus élaboré au quatrième siècle av. J.-C et ceux qui y participaient étaient des soldats professionnels dont leur loyauté était liée à leurs commandants.

Les Spartiates participaient régulièrement aux exercices militaires et de marche et ont appris comment avancer sur une même ligne lors d’une bataille en maintenant le pas au son de la musique sans qu’aucun ne contrevienne aux ordres ni ne sorte des rangs. Les Spartiates ont aussi appris à exécuter des mouvements par les flancs et à ouvrir et fermer les rangs permettant à leurs armées de modifier la largeur de leur front.

Un Spartiate est un citoyen de Sparte (ville du Sud du Péloponnèse) dans l’ancienne Grèce.

Les Spartiates ont développé des styles d’entraînement militaire rigoureux en exigeant que les jeunes vivent à l’écart de leurs familles, selon leur âge, afin de participer à des exercices physiques et militaires.

Les Chinois

Les armées chinoises se servaient de batteurs pour battre les tambours pendant que les soldats marchaient. Les batteurs battaient les tambours une fois pour signifier que le pied gauche devait se déplacer vers l’avant, puis une autre fois pour signifier que le pied droit devait se déplacer vers l’avant.

Lorsque l’exercice militaire et les méthodes de combat étaient enseignés, une centaine d’hommes recevaient l’enseignement en même temps. Une fois que l’instruction des 100 hommes était terminée, ils rejoignaient leurs compagnies qui comprenaient 1 000 hommes. Lorsque l’instruction des 1 000 hommes était terminée, ils étaient combinés à d’autres régiments.

On enseignait à de grandes armées de fantassins à manier leurs armes à l’unisson et à maintenir la formation en avançant au pas sur le champ de bataille en suivant des appels. La plupart des mouvements d’exercice militaire chinois entre 400 et 300 av. J.-C. ont été empruntés aux Romains et aux Grecs.

Si un batteur manquait un battement, il était exécuté. Ceux qui se déplaçaient sans attendre les autres ou en retard, ou qui n’obéissaient pas aux tambours ou aux signaux, étaient aussi exécutés.

CONFIRMATION DU POINT D’ENSEIGNEMENT 1
QUESTIONS :
Q1.

Dans l’ancien temps, pourquoi les empires ont-ils conçu des moyens de déplacer, de façon ordonnée, les soldats d’un endroit à l’autre?

Q2.

Au début de l’instruction, comment enseignait-on le pas militaire aux recrues romaines?

Q3.

Pourquoi les armées chinoises utilisaient-elles les tambours?

RÉPONSES ANTICIPÉES :
R1.

Dans l’ancien temps, les empires les plus puissants, organisés et évolués ont conçu des moyens de déplacer les soldats d'un endroit à l’autre du champ de bataille sans qu’ils soient confus et qu’ils se mélangent à d’autres unités.

R2.

Au début de l’instruction, on enseignait le pas militaire aux recrues romaines en les faisant marcher rapidement, en cadence et en formation, sur une distance pouvant atteindre 32 km (20 milles) par jour.

R3.

Les armées chinoises se servaient de batteurs pour battre les tambours pendant que les soldats marchaient. Les batteurs battaient les tambours une fois pour signifier que le pied gauche devait se déplacer vers l’avant, puis une autre fois pour signifier que le pied droit devait se déplacer vers l’avant.

Point d’enseignement 2
Discuter de l’évolution des mouvements d'exercice militaire
Durée : 15 min
Méthode : Exposé interactif

Ce PE vise à décrire l’évolution de l’exercice militaire et comment les mouvements et l’instruction de l’exercice militaire s’est développé au cours des années.

La suprématie de l’infanterie et les exercices militaires précis ont été éclipsés après la chute de l’Empire romain. Durant l’ère féodale, les chevaliers montés ont dominé les combats. Les exercices d’infanterie ont ressuscité au 14e siècle et se sont lentement développés et améliorés par la suite.

Les Suisses

Des soldats disciplinés marchaient en cadence dans un ordre admirable au son d’instruments de musique derrière leurs bannières. On croit que les Suisses, à la fin des années 1300, étaient les premiers soldats modernes à marcher au son de la musique.

Les Hollandais

Des commandements ont commencé à être utilisés pour l’exercice militaire peu après qu’ils ont été introduits chez les Hollandais à la fin des années 1500. Il est devenu possible de faire déplacer des soldats à l’unisson tout en exécutant les actions nécessaires pour charger, viser et tirer leurs armes. Les soldats pratiquaient jusqu’à ce que les mouvements nécessaires étaient devenus presqu’automatiques. Cela les rendait vraisemblablement moins vulnérables au stress de la bataille, ce qui les avantageait lorsqu’ils combattaient des soldats inexpérimentés.

Les commandements permettaient aux compagnies, aux pelotons et aux escouades de répondre à leur chef désigné et différents mouvement et commandements ont été créés pour les unités selon leur taille. Les soldats devaient pratiquer leurs mouvements chaque fois que cela était possible. Il avait été déterminé que lorsqu’une armée entière était entraînée de cette façon, il était possible de contrôler une bataille.

Au début des années 1600, un artiste a fait des gravures de toutes les postures requises pour chaque mouvement d’exercice militaire, qu’il a identifiées au commandement correspondant sous chacune de celles-ci. Ces gravures ont été réunies dans un livre et publiées.

Figure 1 Figure 1  Schéma d’un mouvement d’exercice militaire durant les années 1600
Remarque. Tiré de Keeping Together in Time: Dance and Drill in Human History (p. 86), W. H. McNeill, 1997, Cambridge, Massachusetts, Harvard University Press. Droit d’auteur 1995 par William H. McNeill.
Figure 1  Schéma d’un mouvement d’exercice militaire durant les années 1600

Durant le demi-siècle suivant, les Allemands, les Russes, les Espagnols et les Français ont traduit ce livre permettant à ces mouvements d’exercice militaire de se répandre dans toute l’Europe.

Les Allemands

Au milieu des années 1800, les Allemands (et les Suisses) ont eu l’idée d’avoir des soldats comme instructeurs. C’est à ce moment qu’on commence à décomposer les mouvements d’exercices militaires et à en faire la démonstration à tous les soldats. Cela permet aux chefs de commander l’exécution des mouvements en donnant leur « numéro ».

À la fin des années 1800, les Britanniques, les Japonais et les Chinois ont suivi les Allemands et les Suisses en demandant à des soldats d'enseigner les mouvements d'exercice militaire.

Les Britanniques

Dans l’armée britannique, la marche balancée était une caractéristique de marche ordinaire, connue aujourd’hui comme la marche au pas ralenti. La marche au pas ralenti a été introduite au moment où les soldats devaient manœuvrer épaule à épaule sur des terrains accidentés en rangs ordonnés tout en exécutant des tirs de volée précis. Chaque recrue était entraînée comme membre d’une escouade jusqu’à ce qu’il exécute parfaitement tous les critères de l’exercice. Chaque soldat pouvait joindre le bataillon après l’entraînement complet. Après une longue absence, chaque soldat devait être entraîné de nouveau avant de pouvoir rejoindre les rangs de sa compagnie.

Il était impératif que les commandants puissent estimer le temps requis aux soldats pour marcher du point A au point B. Avec cette idée en tête, les marches suivantes ont été introduites dans l’armée britannique en 1824 :

La marche (75 pas à la minute, chaque pas ayant une longueur de 30 pouces [76 cm]). La marche la plus lente (autrement connu sous le terme de pas ralenti) à laquelle les soldats se déplaçaient. Cette marche était habituellement utilisée lors des parades ou des déplacements de très grandes formations.

La marche au pas cadencé (108 pas à la minute, chaque pas ayant une longueur de 30 pouces [76 cm]). Ce pas ordinaire était appliqué à la plupart des mouvements par de grands corps de soldats.

Le pas de conversion (120 pas à la minute, chaque pas ayant une longueur de 30 pouces [76 cm]). La conversion (la formation) d’une ligne en colonne ou vice-versa, assure qu’il n’y a pas de retard à achever la formation requise pour faire face à un nouvel ennemi.

Le pas de gymnastique (150 pas à la minute, chaque pas ayant une longueur de 36 pouces [91 cm]). Cette marche a été appliquée aux mouvements au sein des divisions faisant partie d’un bataillon sans épuiser les soldats portant un attirail de route lourd (p. ex., une charge d’équipement à transporter). Dans les mouvements d’un rang, le pas de gymnastique, lorsqu’il est appliqué de façon sécuritaire, peut servir à déplacer rapidement des formations ou des rangs.

Les Canadiens

La Marine royale du Canada. La Marine royale du Canada a utilisé l’exercice militaire de l’Armée et les procédures du cérémonial lorsque ses membres se retrouvaient sur la terre ferme, lorsqu’ils paradaient en pelotons, compagnies et bataillons. À bord d’un navire, la Marine exécutait l’exercice militaire de navire. La Marine utilise toujours les mêmes mouvements d’exercice militaire que lorsque ses membres se retrouvent sur la terre ferme; cependant, ils paradent par division.

L’Armée canadienne. À quelques exceptions près, les Forces armées canadiennes ont utilisé des manuels d’exercice militaire de l’armée britannique (parfois, seules la couverture et la page couverture étaient rédigées par les Forces canadiennes) jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Ce n’est qu’avec l’introduction d’une nouvelle famille d’armes portatives (Manuel d’exercice militaire des recrues de 1989) et de développements semblables dans d’autres pays du Commonwealth que certains anciens mouvements d’exercice militaire ont divergés. Il y a toujours plusieurs similitudes dans l’exercice militaire, ce qui permet aux régiments canadiens d’exécuter l’exercice militaire à côté du personnel de l’armée britannique.

L’évolution vers un état indépendant au sein des nations du Commonwealth britannique a eu une grande influence sur les Forces canadiennes. Ceci peut être perçu dans les coutumes et routines, les uniformes et l’exercice militaire, l’organisation et plusieurs autres domaines (p. ex., la parade des drapeaux consacrés, les salves d’honneur).

L’Aviation royale du Canada. Les exigences techniques de l’Aviation royale du Canada demandaient en 1941 d’accélérer le processus d'instruction de l'exercice militaire et de réduire en même temps les périodes d'entraînement pratique. Ces deux objectifs ont été atteints en combinant de façon appropriée l’instruction théorique en classe et l’entraînement sur le terrain de parade. Le programme quotidien fut organisé pour permettre à tout le personnel de la force de recevoir une heure d’instruction théorique par semaine en classe et sur le terrain de parade.

En 1955, les explications théorique en classe ne faisaient pas partie du Manual of Drill for the Royal Canadian Air Force. L’Aviation royale du Canada a utilisé les procédures de l’exercice militaire et du cérémonial de l’armée pour conduire l’entraînement en exercice militaire.

Les périodes d’instruction et d’entraînement pratique en exercice militaire de l’Aviation royale du Canada étaient les suivantes :

instruction en salle de classe – 45 pour cent (démonstration et explications par l’instructeur) ;

entraînement pratique – 25 pour cent (sur le terrain de parade) ;

instruction mutuelle – 15 pour cent ; et

entraînement vocal – 15 pour cent.

Les exercices de défilés et de manœuvres de la Marine royale du Canada, de l’Armée canadienne et de l’Aviation royale du Canada étaient habituellement semblables puisqu’ils dérivaient des mêmes pratiques tactiques. Lorsque les trois éléments ont été fusionnés en 1968, l’évolution s’est poursuivie en intégrant les détails de l’exercice militaire pour en faire une seule norme d’entraînement en exercice militaire.

CONFIRMATION DU POINT D’ENSEIGNEMENT 2
QUESTIONS :
Q1.

Qu’est-ce que les Hollandais ont créé au début des années 1600?

Q2.

Quelles ont été les marches introduites par les Britanniques en 1824?

Q3.

Quels manuels d’exercice militaire les Forces armées canadiennes utilisaient-elles avant la Seconde Guerre mondiale?

RÉPONSES ANTICIPÉES :
R1.

Les Hollandais ont créé un livre d’exercice militaire au début des années 1600. Un artiste a prêté ses talents pour créer des gravures de toutes les postures requises pour chaque mouvement d’exercice militaire qu’il a identifié du commandement correspondant. Ces gravures ont été réunies dans un livre et publiées.

R2.

Les marches suivantes ont été introduites par l’armée britannique en 1824 :

la marche,

la marche au pas cadencé,

le pas de conversion, et

le pas de gymnastique

R3.

À quelques exceptions près, les Forces armées canadiennes ont utilisé des manuels d’exercice militaire de l’armée britannique (parfois, seules la couverture et la page couverture étaient rédigées par les Forces canadiennes) jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

CONFIRMATION DE FIN DE LEÇON
QUESTIONS :
Q1.

Comment les Chinois enseignaient-ils l’exercice militaire à un grand nombre de soldats?

Q2.

Quand les Hollandais ont-ils commencé à utiliser des commandements pour l’exercice militaire?

Q3.

Pourquoi les Britanniques ont-ils introduit la marche au pas ralenti?

RÉPONSES ANTICIPÉES :
R1.

Lorsque l’exercice militaire et les méthodes de combat étaient enseignés, une centaine d’hommes recevait l’enseignement en même temps. Une fois que l’instruction des 100 hommes était terminée, ils rejoignaient leurs compagnies qui comprenaient 1 000 hommes. Lorsque l’instruction des 1 000 hommes était terminée, ils étaient combinés à d’autres régiments.

R2.

Les Hollandais ont commencé à utiliser des commandements pour l’exercice militaire vers la fin des années 1500.

R3.

Les Britanniques ont introduit la marche au pas ralenti parce que les soldats devaient manœuvrer épaule à épaule sur des terrains accidentés en rangs ordonnés tout en exécutant des tirs de volée précis.

CONCLUSION
DEVOIR/LECTURE/PRATIQUE

S.O.

MÉTHODE D'ÉVALUATION

S.O.

OBSERVATIONS FINALES

Les procédures et les mouvements de l’exercice militaire occupent aujourd’hui une place importante de l’environnement militaire. L’apprentissage portant sur l’objet et l’évolution de l’exercice militaire aide les cadets à comprendre les raisons pour lesquelles tant de mouvements d’exercice militaire sont exécutés de nos jours par les militaires.

COMMENTAIRES/REMARQUES À L'INSTRUCTEUR

S.O.

DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE

A0-002 A-PD-201-000/PT-000 Director of History and Heritage 3-2. (2005). Manuel de l’exercice et du cérémonial des Forces canadiennes. Ottawa, Ontario, Ministère de la Défense nationale.

C2-249 ISBN 978-0674-5023-07 McNeill, W. (1997). Keeping together in time: Dance and drill in human history. Cambridge, Massachusetts, Harvard University Press.

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